Royaume de Loango : après la mort de Moé Makosso IV, la guerre pour le trône est déclarée
Le Royaume de Loango a désormais deux Rois qui se disputent le trône laissé vacant à la suite du décès du Roi Ma Loango, Moé Makosso IV, le 23 décembre 2020. Jean Christophe Taty dit Moe Piken a été intronisé ce samedi 08 juillet à la tête de ce royaume, alors que le Prince Sacral Moë Fouti-Loemba François qui occupe actuellement le palais sera consacré nouveau roi de Loango le 23 juillet prochain.
Le Royaume de Loango connaît une situation conflictuelle au sujet de la succession du Roi Ma Loango, Moé Makosso IV, décédé le 23 décembre 2020.
Un nouveau roi a été intronisé ce samedi 08 juillet à Bwaali, à Diosso, dans le département du Kouilou, à savoir Moe Taty Jean Christophe dit Moe Piken, devenant ainsi le 18ème roi à la tête de ce royaume.
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Au terme de cette cérémonie d’intronisation, les familles royales Bouvandji, Nkata et Kondi, ainsi que les dignitaires de Bwali, les sages du Kouilou et de Pointe-Noire et des notabilités, ont à leur tour annoncé la consécration d’un autre roi au même trône.
« La sagesse traditionnelle nous oblige de considérer le premier choix et de demander très humblement aux dignitaires d’achever le processus entamé depuis plus d’un an, et de procéder à l’intronisation du roi légitime, le Prince Sacral Moë Fouti-Loemba François, dont la cérémonie du sacre est prévue le dimanche 23 juillet 2023, à Bwali, Diosso », rapporte, Alain Moe Makosso, président de la Coordination des Clans royaux.
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Ce dernier a éclairé la lanterne sur le processus d’accès au trône royal. « Ils étaient 8 candidats au départ. Les 8 sont passés chez les dignitaires. Nous n’avons qu’un seul poste. Sur les 8 on a choisi un », a-t-il rappelé.
Ces familles demandent à la population du Kouilou et de Pointe-Noire de ne pas reconnaître un autre roi en dehors de Moë Mpaka Ntukuni. Elles estiment que Moé Piken s’est auto-intronisé illégalement et illégitimement.
En rappel, deux camps se battent pour le trône du Royaume de Loango. L’un avec à sa tête Jean Christophe Taty dit Moe Piken, considéré comme un fruit de la tradition ; et l’autre Moë Mpaka Ntukuni, symbolisant le brassage entre la tradition et le modernisme.
