Pénurie de carburant : la situation sera résolue d’ici « deux semaines » selon Bruno Itoua
La rareté des produits pétroliers finis observée ces dernières semaines au Congo, pays producteur de pétrole ne sera plus qu’un mauvais souvenir dans « deux semaines ». C’est ce qu’a annoncé ce mercredi 10 août, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.
Une délégation de membres du gouvernement conduite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a participé ce mercredi 10 août à la séance des questions orales avec débat à l’hémicycle du Sénat.
Les débats entre les ministres interpellés et les sénateurs ont porté sur les questions d’ordre social et économique qui préoccupent les congolaises de façon répétée ou permanente.
Au nombre de ces préoccupations, il y a celle liée à la pénurie de carburant notamment d’essence qui frappe notre pays bien qu’il soit pays producteur de pétrole.
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Répondant à cette problématique, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a dans un premier temps expliqué les causes de cette situation faisant allusion à la crise entre la Russie et l’Ukraine et un dysfonctionnement de l’équipement de la Congolaise de raffinage (Coraf) entre autres.
Le ministre des Hydrocarbures a ensuite parlé des démarches entreprises par les autorités congolaises en vue de résoudre l’épineuse situation de la pénurie du carburant sur le marché.
Selon lui, le gouvernement pour répondre à la situation actuelle a mis en place des « actions d’urgence » mais en attendant, la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc) a engagé un « important programme d’importation » et « progressivement » faire face à cette pénurie dans les prochains jours.
« Je dirais d’ici deux semaines, d’après les prévisions que je reçois tous les jours, nous devrions avoir suffisamment de produits, je pèse mes mots, nous devrions avoir suffisamment de produits pour garantir une autonomie d’un mois », a-t-il déclaré.
Clôturant les travaux de ladite séance, le président de la Chambre haute du Parlement, Pierre Ngolo s’est montré optimiste quant aux éléments de réponses apportés par l’exécutif.
« Le gouvernement a pris note des réflexions que nous avons faites et a fait la promesse de travailler à l’améliorer. Il faut que l’on avance », a souligné Pierre Ngolo.