Le président de la Commission nationale d’autoévaluation du Mécanisme africain d’autoévaluation par les pairs (MAEP) Congo, Alain Akouala Atipault, s’est entretenu avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, ce mercredi 31 mai, à Brazzaville. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur l’importance du MAEP, comme vecteur de l’intégration économique africaine.
Reçu en audience ce mercredi 31 mai, dans la capitale congolaise, par le président du Sénat, Pierre Ngolo, le président de la Commission nationale d’autoévaluation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) Congo, Alain Akouala Atipault, a exprimé son intention de venir présenter sa structure devant les sénateurs.
« Les parlementaires qui représentent le peuple doivent être sensibilisés pour qu’ils puissent comprendre les origines qui ont conduit les pères fondateurs à lutter pour l’indépendance du continent africain, et ensuite à ceux, qui en 2001 ont pris le relai en mettant en place le Nepad [Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, ndlr] à travers l’Union africaine. Donc, c’est un processus qui est multiple, multisectoriel, pluridimensionnel », a déclaré Alain Akouala Atipault face à la presse après l’audience.
Honneur d’avoir été reçu ce matin en audience, par le Vénérable Pierre Ngolo Président du Sénat. pic.twitter.com/vJLN3YKK24
— Akouala Alain (@AlainAkouala) May 31, 2023
Dans son propos, Alain Akouala Atipault a martelé sur l’importance de cette communication indiquant que la Commission nationale d’autoévaluation du MAEP est composée, entre autres, des représentants du Sénat, de l’Assemblée nationale, de la majorité présidentielle, de l’opposition et des partis du centre.
« Il était important qu’avant que les sénateurs soient en action au sein de la commission qui réunit en réalité toutes les forces actives de notre pays, et bien, nous souhaitions faire cette communication pour qu’au moment où ils seront en phase du travail qu’on soit plus ou moins tous sur la même longueur d’onde », a-t-il souligné.
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Dans le cadre des présentations de son institution, le président de la Commission nationale d’autoévaluation du MAEP Congo avait sollicité l’organisation d’une communication destinée aux députés sur son institution, le 20 avril, auprès du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.
Créé en 2003 par le Comité des chefs d’État et de gouvernement, chargé de la mise en œuvre du Nepad, le MAEP est un instrument d’auto-évaluation volontaire de la performance des Etats membres en matière de gouvernance. Il s’agit, effet, d’un accord volontaire conclu entre les Etats africains pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable.
Ainsi, en adhérant à ce mécanisme, les Etats membres conviennent d’évaluer indépendamment la conformité à leurs engagements africains et internationaux en matière de gouvernance.
