Politique

Les trois médecins assermentés pour la présidentielle installés dans leurs fonctions

La cour constitutionnelle a dévoilé les noms du collège de trois médecins assermentés, en vue du scrutin présidentiel du 21 mars prochain. Ces derniers ont été installés ce mercredi 20 janvier à Brazzaville, par Auguste Iloki, président de la Cour constitutionnelle.

Conformément à l’article 66 de la constitution du 25 octobre 2015, la Cour constitutionnelle a procédé ce mercredi 19 janvier à la désignation du collège de trois médecins assermentés, chargés de constater l’état de bien-être physique et mental de chaque candidat à la magistrature suprême, du 21 mars 2021. 

Il s’agit du professeur Méo Stéphane Ikama, cardiologue, du professeur Paul Macaire Ossou Nguiet, neurologue et du docteur généraliste Léa Edmonde Bertille Samba. Les trois médecins ont été installés dans leurs fonctions, en début de journée de ce mercredi, à Brazzaville, par Auguste Iloki, président de la Cour constitutionnelle.

L’article 47 de la Loi électorale de 2016 en son alinéa 6 stipule que « Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République s’il ne jouit d’un état de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle. ».

Prenant la parole, Auguste Iloki n’a pas manqué de rappeler la délicatesse de la tâche qui attend les nouveaux promus. « Votre rôle peut déterminer le destin de la Nation dans la mesure où les constatations auxquelles vous procéderez établiront l’aptitude ou l’inaptitude de tel postulant aux fonctions de Président de la République. Une épreuve éliminatoire dirait-on. Votre tâche, vous vous en doutez, est donc délicate, sensible et déterminante pour chaque postulant. », a-t-il indiqué

Les trois (3) médecins ont été sélectionnés sur la base d’une liste de 747 médecins assermentés inscrits à l’Ordre National des médecins. Ils sont appelés à « relever le challenge, non dans l’émotion, mais comme vous y invite votre serment d’hypocrate. », a conclu le président de la Cour constitutionnelle.

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