Les promoteurs des écoles privées du Congo sollicitent l’accompagnement du gouvernement
Les promoteurs des écoles privées du Congo qui redoutent des possibles conflits avec les logeurs et les salariés en appellent au Premier ministre pour une prise en charge du gouvernement.
Ils n’ont plus le sommeil paisible. Les promoteurs des écoles d’enseignement privé regroupés au sein du Collectif des Promoteurs des Écoles Privées du Congo (CPEPC) craignent la réalité qui les attend au retour du confinement. Ils l’ont fait savoir en sollicitant une prise en charge du gouvernement.
Pour Farell Andzouana, président dudit collectif, les promoteurs feront face à une dure réalité à la reprise des cours. A savoir les « très possibles conflits » avec les bailleurs et la difficulté de prise en charge du personnel pour le paiement du mois de mars 2020. Les cours ayant été suspendus avant l’échéance de paiement des parents d’élèves.
Le C.P.E.P.C a également sollicité la prise en charge de leurs effectifs dans la distribution des fascicules par le gouvernement aux élèves en classe d’examen.
Le collectif qui prévoit les difficultés financières à venir, souhaite ardemment la création urgente d’un guichet unique afin de secourir les écoles privées restées longtemps fermées du fait du Covid-19.
La libéralisation de l’enseignement au Congo est intervenue au lendemain de la conférence nationale. Depuis, l’école privée est un appui du secteur public qui, il faut l’avouer, accuse le coup. Salles pléthoriques, insuffisance du personnel enseignant (surtout à l’intérieur du pays), grève à répétition et mauvaises conditions d’apprentissage.