Le conseil de l’inter-fédéral syndical du secteur pétrolier a été reçu par le directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures ce mardi 28 juin 2022 à Pointe-Noire. Une rencontre qui aura duré plus de 5 heures au cours de laquelle les syndicalistes n’auront pas eu les réponses attendues.
Alors qu’ils espéraient des réponses concrètes de la part du gouvernement, les syndicalistes n’auront eu droit qu’à l’oreille attentive du directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures dépêché dans la capitale économique afin de s’enquérir des préoccupations des employés du secteur pétrolier en grève depuis le début de semaine.
« L’inter-fédération était surprise du message que le dircab nous a donné dans le sens où il était venu juste à l’écoute de nos préoccupations pas pour les résoudre », indique un leader syndicaliste.
L’inter-fédération syndicale du secteur pétrolier a alors demandé « poliment » au directeur de cabinet l’ouverture des négociations sans laquelle la grève ne sera pas levée. « Nous étions disposés à en discuter toute la nuit », affirme-elle. « En retour, le dircab nous a dit que ce n’était pas possible parce que les deux ministres sont en campagne. », ajoute-t-elle.
N’ayant pu avoir de réponses concrètes lors de cet échange, les syndicalistes appellent leurs collègues à la poursuite de la grève. Une grève qu’ils veulent saine et sans débordement.
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Pour ce faire, un chapelet de consignes a été édicté, les agents du secteur sont appelés à rejoindre leurs bureaux « sans travailler », un planning de rotation pour assurer un service minimum sera établi dès le 30 juin.
Le mouvement entame donc désormais la deuxième phase de la grève comme planifiée. Celle-ci concernera la suspension des activités professionnelles dans le secteur. L’inter-fédéral rassure toutefois, « la grève n’est pas contre l’employeur nous devons protéger l’outil de travail. »
