Les autorités sous préfectorales du district de l’Ile Mbamou ont évoqué les problèmes qui minent leur communauté au cours d’une rencontre citoyenne avec le président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.
Les autorités du district de l’Ile Mbamou, situé au milieu du fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa, ont eu une séance de travail avec le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, la semaine dernière à Lissanga, chef-lieu de ce district.
Au cœur de leurs échanges, les difficultés rencontrées par les insulaires depuis la création de ce district par la Loi n°13-2011 du 17 mai 2011.
L’île est confrontée aux problèmes d’infrastructures de base : absence d’un véritable marché, d’une formation sanitaire publique, d’eau potable et l’érosion qui menace l’intégrité physique des 15 000 âmes vivant sur l’Île.
Les autorités locales de l’Ile Mbamou impuissantes, sont livrées à elles-mêmes. Elles organisent chaque mois une collecte auprès des 19 villages qui composent l’île, pour payer loyer de 35 000 francs CFA de la sous préfecture.
« Le district n’a pas encore son siège. Là où travaille le sous préfet c’est vraiment le calvaire. Tout est vraiment délabré. C’est une maison que nous louons à un particulier. On paie par mois 2 000 francs CFA chaque village, que l’on verse au propriétaire », déplore Albert Mbenza, président du Comité des villages Mbamou-Likouala.
Face à une telle précarité, difficile pour les autorités sous préfectorale de pouvoir soutenir les populations dans la résolution de leurs problèmes quotidien.
Au terme de la rencontre, Dieudonné Bantsimba a dit avoir écouté les doléances d’une oreille attentive. Il a par ailleurs souligné que l’Ile Mbamou n’est pas négligée par le Conseil départemental et municipal de Brazzaville, et que les questions seront traitées au fur et à mesure que le Conseil disposera de moyens.