La société Sn-Plasco basée à Pointe-Noire a publié le 13 janvier dernier une note adressée à sa clientèle selon laquelle une taxe de 5 % correspondant à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sera désormais collectée à l’achat de l’eau minérale Mayo.
Les eaux minérales longtemps exonérée de la TVA à la distribution grâce à leur caractère de produit du crû, se voient désormais obligé de se conformer à la collecte de cette taxe. Un changement dont l’entreprise SN-Plasco affirme regretter la soudaineté et l’effet sur ses consommateurs via un communiqué adressé à sa clientèle.
Désormais, en application de la loi N°42-2019 du 30 décembre 2019, “les produits, obtenus dans le cadre d’activités accomplies au Congo par les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les chasseurs” bénéficient d’une exonération “à l’exclusion de l’eau minérale” précise la loi.
Bien que les nouveaux tarifs ne soient pas encore publiés par le société, cette taxe, dont le communiqué précise la mise en application dès réception de la correspondance par ses clients, n’est pas au goût des consommateurs finaux et leur fait redouter le support d’un coût plus important que prévu.
En effet, avec une application de la TVA à 5%, se sont environ 13 F CFA qui seront collectés (TVA et centime additionnel inclus) sur une bouteille de 250 F CFA. La bouteille de 0,6 litre devrait donc coûter 263 FCFA, un montant dont certains consommateurs craignent des arrondis à l’avantage du détaillant souvent en manque de “monnaie”.
Quoi qu’il en soit, c’est une fois de plus le panier de la ménagère qui devra supporter une taxe supplémentaire sur un produit dont le coût est déjà très élevé pour un produit du crû.
Notons toutefois que pour l’instant aucun communiqué allant dans ce sens n’a émané de la Ragec, ou de l’entreprise Globaline, entreprises concurrentes de la SN-Plasco sur le marché des eaux minérales locales.
Plusieurs produits ont subit les effets des lois de finances qui se succèdent. En octobre dernier, les services de paiements mobiles des sociétés MTN et Airtel Congo avaient elles aussi subit une augmentations d’un point sur pourcentage retiré en guise de frais lors des retraits suite à la loi de finances de 2019.