Société

La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Pointe-Noire

Le Conseil supérieur de la Liberté de la Communication (CSLC), a organisé des travaux marquant la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse et du 30e anniversaire de la déclaration de Windhoek ce 3 mai à Pointe-Noire.

Les professionnels des médias, les autorités locales et les représentants de plusieurs organismes internationaux œuvrant pour la liberté de la presse dans notre pays, ont été conviés par le CSLC à prendre part à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Cette rencontre a permis d’évoquer les questions liées à la promotion de la liberté d’expression, le développement des médias et la sécurité des journalistes à travers le thème : « L’information comme bien public », retenu cette année.

Un thème qui, selon la représentante de l’Unesco à Brazzaville, Fatouma Marega met en évidence des impératifs à garantir un écosystème médiatique stable à savoir : assurer la viabilité économique des médias d’information et la transparence des sociétés internet, renforcer les capacités en matière d’éducation aux médias et à l’information permettant au public d’exiger le pluralisme en tant qu’élément essentiel de l’information. 

Globalement, la situation des médias en République du Congo reste préoccupante, la forte concurrence des sociétés internet met à mal, leurs modèles économiques. Leur indépendance économique étant menacée, l’indépendance éditoriale des médias se retrouve amoindrie. Sur le plan sécuritaire, les préoccupations n’ont pas beaucoup évolué.

Le contexte de crise sanitaire de la Covid-19 qui rythme l’activité mondiale au moment de cette célébration rappelle à chaque professionnel l’impérieuse nécessité de vulgariser l’information juste et de lutter contre toutes formes de désinformation, autre sujet qui s’est imposé aux échanges entre les participants.

Plusieurs ateliers se sont ouverts lors de ce rendez-vous, l’occasion de faire le point sur les avancées enregistrées depuis la rencontre de Windhoek en 2001 et les défis qu’ils restent à relever 30 années plus tard, des problématiques telles que la place de la femme dans le paysage médiatique congolais ont été abordés et débattus. 

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