« En 2023, la croissance du Congo s’élèverait à 3,7 % », c’est ce qui ressort de la réunion du Comité national économique et financier (CNEF) de la République du Congo organisée le 24 mars dernier au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à Brazzaville.
C’est le ministre congolais de l’Economie et des Finances Jean-Baptiste Ondaye qui a présidé la session dont les travaux ont eu lieu, aussi bien en présentiel à Brazzaville (Congo) que par visioconférence à Yaoundé (Cameroun) et Libreville (Gabon).
Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de la réunion du Comité national économique et financier (CNEF) du Congo notamment la situation économique, monétaire et financière nationale ainsi que le financement de l’économie congolaise.
« Sur le plan national, le Comité a noté un regain de l’activité dans le secteur hors pétrole, en lien principalement avec la bonne tenue du secteur des Services, l’apurement des arriérés de la dette intérieure et la poursuite des investissements pétroliers », rapporte le communiqué final.
Cependant une baisse de la production pétrolière a été constatée, en dépit de la bonne tenue des coûts du pétrole. Le taux de croissance du PIB réel a été estimé à 1,4 % en 2022, après une récession de 1,5 % en 2021.
Le même communiqué explique que « sur le front des prix, l’inflation a atteint le seuil communautaire de 3 % en moyenne annuelle, contre 2,3 % un an auparavant. En 2023, la croissance du Congo s’élèverait à 3,7 %. »
S’agissant du financement de l’économie congolaise, le CNEF a relevé une évolution mitigée de la situation du système bancaire national. À côté de cela, le Trésor public congolais est resté très actif, en mobilisant 758,4 milliards de F CFA entre janvier et décembre 2022, soit une baisse de 15, 64 % par rapport à l’année précédente.
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