La Copar demande une concertation avant les élections
Le message du président de la République Denis Sassou Nguesso sur l’état de la nation, prononcé le 28 décembre 2021 devant le Parlement réuni en congrès a suscité plusieurs réactions au sein de la classe politique congolaise notamment celle de la Convention des partis républicains (Copar).
La Convention des partis républicains (Copar) a animé à Brazzaville le 31 décembre 2021 une conférence de presse au cours de laquelle une analyse a été faite sur le message du président de la République sur l’état de la nation. Message dans lequel différents points ont été abordé entre autres l’organisation des élections législatives et locales en 2022.
Suite à cette adresse du Chef de l’Etat, la Copar a réagi et a demandé à ce qu’il se tienne une concertation politique avant l’organisation de ces échéances électorales.
« Il est nécessaire, avant la tenue des échéances de 2022, que le gouvernement initie une concertation qui permettrait à l’ensemble des forces vives de s’accorder sur une bonne manière de s’y prendre cette fois-ci dans l’intérêt général » a déclaré le coordonnateur par intérim de la Copar Chris Antoine Walembaud.
Depuis 2011, les concertations politiques devenues comme une sorte de tradition se tiennent avant la tenue des élections. Elles permettent aux participants de débattre de la gouvernance électorale dans la perspective des préparatifs des échéances électorales et également de faire le point et de discuter sur l’évolution des recommandations faites lors des précédents dialogues.
« Le dialogue de Sibiti (2015) a acté le recensement biométrique pour lutter contre les irrégularités et la fraude. Est-ce que cette biométrie est aujourd’hui mise en œuvre ? Non ! Or, on doit aller aux élections législatives et locales cette année. Il faudra bien qu’on discute de cette biométrie », a signifié Chris Antoine Walembaud.
La dernière concertation politique nationale s’était tenue à Madingou, du 25 au 26 novembre 2020, sous le thème « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ».
La Copar qui regroupent 6 partis politiques s’était déclarée non partante à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 du fait qu’un choix unanime n’avait su se dégager autour du candidat qui devait représenter cette plateforme.