Il arnaque sur Facebook en se faisant passer pour une autorité
Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été mis hors d’état de nuire par les éléments de la police judiciaire de Brazzaville après que ce dernier se soit rendu coupable d’usurpation d’identité, et d’arnaque via les plateformes sociales numériques.
La crise économique qui sévit et le chômage qui en découle oriente les esprits les plus obtus, vers le chemin de la facilité et de la criminalité. Le cas de Chérubin Bakenda, de nationalité congolaise (RDC), qui a choisi la cybercriminalité comme activité génératrice de revenus.
Ce dernier est parvenu à arnaquer cinq individus en usurpant les identités de personnalités. Procédant à la création de faux comptes sur les réseaux sociaux, il entame des discussions avec des inconnus et sollicite, au fil des discussions des services financiers notamment, payés par transfert de monnaie électronique. « Vu que les gens sont complexés des autorités ils m’envoient de l’argent » assure-t-il au micro de DRTV.
Mal lui en a prit, quelques mois seulement après le début de son trafic, il est tombé dans les mailles de la police de Brazzaville. L’indélicat sera présenté devant le tribunal de grande instance de Brazzaville où il devra répondre de ses actes.
Jean Pierre Okiba, directeur départemental de la police de Brazzaville met en garde sur les prises de contact d’inconnus via les différents réseaux sociaux. La probabilité que les personnes derrière ces comptes soient des arnaqueurs est élevée prévient-il.
Si l’arrestation de ce petit poisson reste minime au vu de l’ampleur prise par le phénomène sur les réseaux sociaux, elle dénote toutefois la prise en compte par les forces de l’ordre, d’une nouvelle forme de criminalité basée sur un monde virtuel.
Notons que la République du Congo s’est récemment dotée d’un outil juridique de lutte contre la cybercriminalité à travers la loi no 27-2020 du 5 juin 2020 qui définit et réprime les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication.