Élections 2022 : la Cnei appelle les « personnes mécontentes » à faire recours aux voies légales en cas de contestation
Le président de la Commission nationale électorale indépendante (Cnei), Henri Bouka, a appelé ce samedi 09 juillet, différents candidats au double scrutin législatif et local à la sauvegarde de la paix après le vote. Il leur a été demandé de privilégier l’usage des mécanismes définis par la loi en cas de contestation des résultats issus du processus électoral.
Henri Bouka, président de la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) a animé une conférence de presse ce samedi 09 juillet à Brazzaville, prélude à la tenue du vote général, ce dimanche 10 juillet sur l’ensemble du territoire national.
Il s’est principalement adressé à l’ensemble des candidats ayant participé aux élections locales et au premier tour du scrutin législatif.
Dans son message, le président de la Cnei a rappelé que la loi a prévu les moyens par lesquels chaque citoyen ou un candidat souhaitant exprimer son mécontentement à une échéance électorale.
« Nous sommes en paix et personne ne peut prétendre mettre à mal la paix chèrement acquise. Il existe beaucoup de paramètres pour permettre aux personnes mécontentes de s’exprimer par les voies légales », a-t-il déclaré.
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Ainsi, Henri Bouka a invité la classe politique congolaise à faire valoir ses droits devant les institutions compétentes en cas de recours en matière de contentieux électoral.
« Ceux qui proclament dans les réseaux sociaux qu’ils pourraient s’opposer aux résultats, je les invite à la retenue car l’homme sage ne défie pas l’Etat mais saisit des mécanismes pour défendre son intérêt », s’est-il exprimé.
Le président de la Cnei a visité ce dimanche 10 juillet les bureaux de vote de Brazzaville, Kintélé et Ignié.
Il a noté avec satisfaction le déroulement du vote malgré, dit-il, « quelques petites dérives très personnelles à Brazzaville mais très rapidement contenues et les électeurs présents ont compris et chacun a pu voter. »
La Constitution du 25 octobre 2015 en son article 113 dispose : « la Cour constitutionnelle statue, en cas de contestation, sur la recevabilité des candidatures et sur la validité de l’élection des députés et des sénateurs. »