Destruction du Buddha Bar, symbole de la fin d’une période faste
Les habitants de la ville océane ont découvert ce début de semaine les travaux de destruction du mythique Buddha Bar. Fermé depuis près de deux ans, l’établissement était un monument incontournable des nuits ponténégrines.
La ville de Pointe-Noire a connu de jours heureux, c’est le moins que l’on puisse dire. Ville pétrolière, et cosmopolite, la capitale économique était la ville de référence des ambiances festives en République du Congo.
C’est ce qui avait poussé en 2009 Nadine Ngolo, fondatrice de l’établissement le Buddha Bar à créer ce chef d’oeuvre architectural très vite devenu un symbole des nuits mondaines qui rassemblait le gotha de Pointe-Noire.
L’aventure a duré un peu plus de 7 ans avant de connaître un déclin à partir de la fin de l’année 2016. L’économie frappée de plein fouet par la crise pétrolière a entraîné la réduction drastique du personnel expatrié dans les entreprises, dont la propriétaire affirmait qu’il constituaient 80% de sa clientèle.
Un conflit immobilier va venir définitivement sceller le sort de l’établissement en mai 2018. L’établissement va être fermé par un huissier de justice et ne rouvrira jamais jusqu’à sa démolition cette semaine.
L’image du Buddha Bar détruit constitue tout un symbole, dans un contexte marqué par la crise sanitaire, dans lequel les boîtes de nuit sont à l’agonie après plus de 5 mois d’inactivité.