Des acteurs économiques formés à la détection des opérations de blanchiment d’argent
Plusieurs institutions financières participent depuis 3 jours à un atelier de sensibilisation au blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ouverte le 23 août dernier à Brazzaville.
Les responsables d’établissements de micro-finances, de sociétés de transfert des fonds et bureaux de change, ont été conviés par l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) à prendre part à un atelier de formation sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Très exposés à ces pratiques réprimées par les lois congolaises, ces professionnels ont reçu des outils nécessaires à la compréhension des risques et au renforcement du régime de déclaration des transactions financières jugées suspectes.
À l’issue de ces formations, ces entités seront en mesure d’élaborer des procédures de déclarations obligatoires ; d’élaborer des indicateurs de risques et la détection et la déclaration d’activités suspectes.
Un travail en amont qui facilitera à l’Anif l’accès à des informations fiables, l’alerte et le traçage des transactions douteuses.
L’initiative organisée avec l’appui technique de l’Office des Nations unies contre la drogue et le terrorisme (ONUDC) s’inscrit dans la continuité de la démarche entreprise au profit des parlementaires il y a quelques jours.
Elle s’est élargie aux professions non-financières, telles que les casinos, les avocats, les notaires, les agents immobiliers; aux négociants en métaux précieux, en pierres précieuses et comptables qui ont également pris part à ces ateliers.
L’Anif, est une cellule de renseignement financier dont la mission est de servir d’intermédiaire entre, d’une part, les professions assujetties chargées d’une mission de prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, et d’autre part, les autorités judiciaires, récipiendaires du renseignement à des fins de poursuite.