Denis Sassou Nguesso : « L’économie nationale se redresse progressivement »
Face au Parlement ce lundi 28 novembre, le Président de la République, Denis Sassou Nguesso, s’est voulu rassurant sur l’amélioration de la situation économique du pays. Une situation consécutive selon lui à plusieurs années de « dur labeur » et de « sacrifices ».
Lors de son discours adressé à la nation, ce lundi 28 novembre, le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, a fait le point de l’action gouvernementale.
Sur la relance économique, Denis Sassou Nguesso a indiqué que notre pays après deux années consécutives de récession, due essentiellement à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 et aux effets néfastes de la forte baisse des cours des matières premières, notamment du pétrole, l’économie congolaise se redresse progressivement. Le Congo a enregistré un taux de croissance de 2,6% en 2022.
« Alors que se desserre l’étau de la crise économique et financière survenue dans notre pays à partir de 2014 et synthétisée encore récemment par un taux de croissance de – 6,2% en 2020 et -1,5% en 2021, le Congo retrouve, après plusieurs années de dur labeur et de sacrifices, la voie du retour aux équilibres macro-économiques », a-t-il déclaré.
Cette amélioration de la situation économique est selon lui, le « résultat exaltant », acquis au prix d’un « effort persévérant » du « Peuple Congolais ».
Pour améliorer le climat des affaires en terre congolaise, le président de la République a exhorté les cadres à la responsabilité dans la lutte contre les antivaleurs, tels l’incivisme, la fraude, la corruption, la concussion, le trafic d’influence.
« Nous appelons, une fois de plus, au ressaisissement de nos cadres, pour s’abstenir de toute attitude rétrograde, de nature à décourager nos investisseurs, en subordonnant l’accomplissement d’un acte ou d’un service administratif au paiement d’une commission », a affirmé Denis Sassou Nguesso.
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En outre, plusieurs activités et réformes à « impact durable » sur la vie économique, financière et sociale sont attendues.
Il s’agit entre autres, de la révision de la Charte des investissements ; l’accélération du processus de simplification de la fiscalité et la poursuite du paiement de la dette sociale.
Notons que Ghislaine Ebouka-Babackas, alors ministre en charge de l’Economie avait indiqué le 17 août dernier, que les perspectives économiques sont bonnes pour cette année. « La croissance prévue pour 2022 serait supérieure à 1.7 », avait t-elle souligné.