Denis Sassou Nguesso et Abdoulaye Bathily échangent sur la crise libyenne
Le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, Denis Sassou Nguesso et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Libye, Abdoulaye Bathily, ont échangé ce vendredi 27 janvier, à Brazzaville, sur la situation sécuritaire en Libye.
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) en Libye, Abdoulaye Bathily, a été reçu en audience ce vendredi 27 janvier, à la résidence du plateau, à Brazzaville par Denis Sassou Nguesso en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye.
Au cœur des discussions, le dossier libyen avec à la clé la préparation de la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne par différents partenaires impliqués dans le processus du dialogue en vue de résoudre cette crise qui dure depuis plus de 10 ans.
« Je suis venu rencontrer le président de la République pour échanger avec lui sur le dossier libyen, un dossier bien entendu très complexe, un dossier africain, un dossier aussi international. Il s’agit d’échanger pour voir comment les Nations unies et l’Union africaine doivent travailler ensemble pour accomplir la mission de rétablir la stabilité, la paix en Libye », a souligné le diplomate onusien dans une déclaration à sa sortie de l’audience avec Denis Sassou Nguesso.
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L’envoyé spécial de l’Onu s’est dit conscient du défis à relever par toutes les parties concernées pour la résolution de la crise libyenne.
« Il y a beaucoup d’obstacles mais avec cette volonté d’aller de l’avant, ces obstacles seront levés petit à petit. Mais vous savez que c’est un pays où les institutions ne sont pas unifiées, il y a le gouvernement qui se dispute la légitimité, il n’y a pas une armée commune, il n’y a pas une force de sécurité commune, bref, il n’y a pas une administration commune. Sur le plan économique, il y a deux banques centrales qui se disputent la légitimité. Vous voyez c’est autant de problèmes qu’on ne peut pas régler par une réunion », a-t-il déclaré.
En vue de la tenue du dialogue inter-libyen, les acteurs clés de la crise libyenne avaient balisé le chemin de la réconciliation, le 08 janvier dernier à Tripoli, en Libye lors d’une réunion ouverte par l’appel à la compréhension mutuelle, à la paix et à la réconciliation entre libyens, lancé par le président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye.