Congo-Brazzaville : une table-ronde pour financer des projets intégrateurs de la zone CEMAC
La Commission de la CEMAC, le Comité de pilotage et le Secrétariat permanent du Programme de réformes économiques et financières, organiseront en novembre une table-ronde d’investisseurs internationaux, avec pour objectif de lever près de quatre (4) milliards d’euros pour financer des projets intégrateurs dans la sous région.
Le secrétaire permanent du Programme de réformes économiques et financières des six (6) pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC), Michel-Cyr Djiena Wembou, a annoncé le 4 septembre dernier la tenue prochaine d’une table ronde d’investisseurs internationaux.
Prévue les 16 et 17 novembre prochains à Bruxelles, « probablement dans les locaux de l’Union européenne », précise Michel-Cyr Djiena Wembou, ces assises visent à mobiliser des fonds pour la réalisation d’une dizaine de projets intégrateurs sous régionaux.
Au total, se sont 2 563,4 milliards de francs CFA qui devront être levés pour la construction de ces projets intégrateurs prioritaires. Dans le cas du Congo, il s’agira notamment des projets de construction des tronçons manquants (179 km) de la route Ndende – Dolisie (corridor Congo – Gabon), du corridor Brazzaville – Ouesso – Bangui – Ndjamena (Congo/RCA/Tchad), de la construction du port sec de Dolisie (corridor Congo – Gabon), de l’Université inter-État (Cameroun – Congo) et l’aménagement hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques associées qui ravitailleront le Congo entre autres.
Une levée de fonds, que le secrétaire permanent du PREF-CEMAC aborde avec confiance et sérénité, il a ce sujet confié que les Etats membres avaient déjà reçu de la part de certains partenaires des engagements de financement et que d’autres négociations seraient en cours.
La réalisation de ces projets s’inscrit dans le cadre du Programme de réformes économiques et financières attendus par l’institution sous régionale
Plusieurs États dont la République du Congo sont frappés par la crise pétrolière du fait du manque de diversification des économies, Michel-Cyr Djiena Wembou a regretté le manque d’initiatives qui concourent à l’amélioration du climat des affaires, à la diversification de l’économie et au renforcement du capital humain au sein des Etats membres.