Economie

Congo-Brazzaville : un contrat de bail de 60 ans pour la société forestière FNC

Le gouvernement congolais, a procédé ce mardi 03 novembre à la signature d’un contrat de bail emphytéotique avec la société Forest Neutral (FNC). Un partenariat public-privé en vue de l’exploitation de la réserve foncière de la Léfini située dans le département des Plateaux.

La signature du contrat a été paraphée par Calixte Nganongo, ministre des Finances et du budget, Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière et Pierre Mabiala ministre des Affaires foncières et du domaine public, représentant la partie congolaise et Bernard Cassagne directeur général de la société Forest Neutral Congo (FNC).

Le présent contrat portant sur l’exploitation de la réserve foncière de la Léfini pour une durée de 60 ans, va couvrir une superficie de plus de soixante dix mille (70.000) hectares du domaine privé de l’Etat, en vue de l’installation des plantations forestières et agroforestières.

Cette superficie est limitée au Nord par le district de Ngo, au sud par la rivière Léfini, à l’est par le district de Mpouya et à l’ouest par l’axe routier Léfini-Ngo.

La société Forest Neutral Congo prévoit dans l’exploitation de cette réserve entre autres, la mise en place d’une usine de déroulage et d’une usine de sciage du bois issu des plantations, pour alimenter Brazzaville en contreplaqués et en bois sciés, et la création d’un puit de carbone négatif, en partenariat avec Total Based Nature Solution (TNBS), une filiale du Groupe pétrolier TOTAL.

Pour la ministre Rosalie Matondo, ce partenariat public-privé est bénéfique pour le Congo en ce qu’il permettra la création de plusieurs emplois (environ mille emplois directs), la diversification de l’économie nationale et l’émergence de l’économie verte.

Conscient également du changement climatique, le directeur général de la société Forest Neutral Congo a tenu a signifié qu’une partie de la réserve sera préservée, en tant que surface de forêts-reliques.

Une autre phase du projet consistera à associer l’agriculture locale, notamment la culture du manioc par le biais du modèle agro-forestier pour permettre une forte disponibilité de manioc et donner la possibilité aux paysans qui vont s’associer à ces cultures de les commercialiser et en obtenir des revenus.

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