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Brazzaville abrite un forum sous-régional des femmes autochtones

Il s’est ouvert ce mardi 9 mai à Brazzaville, les travaux du premier forum sous-régional des femmes autochtones et des communautés locales de l’Afrique Centrale et du Bassin du Congo. Une rencontre qui vise à renforcer le rôle de ces femmes dans la résilience au changement climatique et la conservation de la biodiversité.

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga a procédé au lancement des travaux de la première édition du Forum sous-régional des femmes autochtones et locales d’Afrique centrale et du Bassin du Congo, ce mardi 9 mai dans la capitale congolaise. 

Ce forum connaît la participation des femmes leaders des communautés autochtones et locales, des donateurs et philanthropes internationaux, ainsi que des ministres et acteurs politiques. 

Pendant quatre jours, les participants vont échanger sur le thème : « Renforcer et promouvoir l’engagement des femmes autochtones et des communautés locales d’Afrique centrale et du Bassin du Congo dans la conservation de la biodiversité et la résilience climatique. »

L’objectif de cette rencontre est de renforcer et promouvoir l’engagement des femmes autochtones et des communautés locales d’Afrique centrale et d’ailleurs dans la conservation de la biodiversité et la résilience climatique, en établissant un mécanisme de soutien durable des femmes autochtones en lien avec le cadre stratégique du Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale (REPALEAC) 2018-2025.

Ce forum est organisé par le ministère de l’Economie forestière de la République du Congo, le REPALEAC, l’Initiative des droits et ressources (RRI), la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) et l’Alliance globale des collectivités territoriales (GATC).

Les forêts d’Afrique centrale constituent le deuxième poumon du monde après la forêt amazonienne et abritent une biodiversité extraordinaire d’une importance cruciale pour les objectifs climatiques mondiaux.

Les femmes des communautés autochtones et locales jouent un rôle essentiel dans la gestion et la protection des écosystèmes naturels qui stockent la biodiversité, séquestrent le carbone, soutiennent les moyens de subsistance locaux et sauvegardent leurs cultures et leurs connaissances traditionnelles.   

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