Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, devient le plus jeune président élu dans l’histoire du Sénégal
L’opposant Bassirou Diomaye Faye a été élu président du Sénégal à l’âge de 44 ans, devenant ainsi le plus jeune président de l’histoire du pays. Sa victoire lors de l’élection présidentielle a été annoncée après avoir obtenu 53,7 % des voix dès le premier tour, selon les résultats officiels publiés par la commission électorale.
Ce dimanche 24 mars, les citoyens sénégalais se sont rendus aux urnes afin de choisir le successeur de Macky Sall, en poste depuis 12 ans. A l’issue du scrutin, c’est l’opposant Bassirou Diomaye Faye qui a été annoncé comme vainqueur par la commission électorale.
Son principal rival, Amadou Ba, a reconnu sa défaite, tandis que le président sortant, Macky Sall, ainsi que le président français Emmanuel Macron, ont adressé leurs félicitations au nouveau président élu.
En tant que cinquième président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye représente un tournant dans l’histoire politique du pays. Ce disciple de l’opposant Ousmane Sonko devient ainsi le plus jeune président que le Sénégal ait jamais eu, s’inscrivant dans une lignée de dirigeants dont les âges varient considérablement à leur accession au pouvoir.
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Parmi ses prédécesseurs figurent Macky Sall, élu à 50 ans en 2012, Abdoulaye Wade, qui a pris ses fonctions à 73 ans en 2000, Abdou Diouf à 45 ans et Léopold Sédar Senghor à 54 ans.
Bassirou Diomaye Faye, ancien inspecteur des impôts, qui était encore en prison il y a une dizaine de jours, se présente comme un opposant anti-système, avec un programme axé sur le rétablissement de la souveraineté nationale, qu’il estime compromise par des accords internationaux.
Il a promis de lutter contre la corruption, de promouvoir une meilleure répartition des richesses et de renégocier les contrats dans les secteurs miniers, gaziers et pétroliers conclus avec des entreprises étrangères. Cette démarche revêt une importance particulière alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de la production de gaz et de pétrole dès 2024.
