Société

« Association Diaspora Nord » jugée contraire à l’intérêt général de la nation

Le préfet de la ville de Pointe-Noire a mis un terme aux activités de l’association « Association Diaspora Nord » (ADN) par arrêté prefectoral avec effet immédiat le 28 février date de la signature de la décision.

Le bilan du récent séjour de travail du chef de l’Etat dans la capitale économique a été entaché par un événement survenu en marge des activités présidentielles. 

Au milieu des personnes massées autour de l’aéroport international Agostinho Neto de Pointe-Noire, venues accueillir le président de la République, la banderole de l’Association Diaspora Nord a cristallisée l’attention et suscité la polémique.

La dénomination « Association Diaspora Nord » qui fait référence à un « groupe étranger originaire du nord » est au mieux incohérente, sinon incompatible à la notion du vivre ensemble ainsi aux valeurs de notre constitution.

C’est en ce sens que le Préfet de Pointe-Noire a par arrêté n°0264/MID/DPN/P/SG/DDAT acté le retrait du récépissé l’association ADN. « Le récépissé de l’association dénommée ADN reconnue sous le 0135/MID/DPN/SG/DDSP/SR du 19 décembre 2012 est retiré pour inconformité à sa raison sociale contraire à l’intérêt général de la nation. » précise l’arrêté.

Une dénomination maladroite qui a été à l’origine d’une grande polémique et a alimenté les débats entre anonymes et personnalités publiques. 

Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) qui a réagi à cette actualité a interpellé l’opinion publique : « Le Collège des membres du CSLC interpelle avec vigueur la classe politique et la société civile sur le respect des lois et règlements de la République en matière de communication politique et sociale ; les médias, sur le traitement de tout événement quelle qu’en soit la nature en respectant les normes éthique et déontologique», a rapporté Agnès Isabelle Nioko, secrétaire comptable du CSLC.

Le Préfet du département de Pointe-Noire a invité les autorités territoriales à savoir « Le maire de la commune, le sous-préfet, les administrateurs-maires d’arrondissements de la commune de Pointe-Noire et de la communauté urbaine de Tchiamba-Nzassi ainsi que les services de police » à l’exécution de cette mesure.

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