Denis Sassou Nguesso représentera le Congo au Sommet de l'UA sur la réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU en Guinée Equatoriale
Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, sera présent au sommet du Comité de dix pays (C10) de l’Union africaine, qui se déroulera ce vendredi 24 novembre à Djibloho, en Guinée Equatoriale. Ce sommet rassemblera les dirigeants de dix nations africaines, dont le Congo, pour discuter de la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu).
La nécessité d’une réforme globale de la gouvernance mondiale s’intensifie, avec l’Afrique plaidant pour la reconnaissance de deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité de des Nations unies (Onu). Malgré ces appels répétés, la mise en œuvre de cette réforme se fait attendre. Dans ce contexte, les dirigeants mandatés par l’Union africaine (Ua) pour négocier la réforme du Conseil de sécurité se réuniront à Malabo, en Guinée Equatoriale, et parmi eux, le président de la République, Denis Sassou Nguesso.
Le Comité des dix chefs d’Etat et de gouvernement africains, formé en 2005, a pour objectif de renforcer la position africaine dans les négociations de l’Onu concernant la réforme du Conseil de sécurité. Ceci revêt une importance particulière alors que les dirigeants africains cherchent à rééquilibrer la représentation au sein de cette instance stratégique.
Actuellement, le Conseil de sécurité de l’Onu compte quinze membres, dont cinq membres permanents disposant du droit de veto (Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et dix membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. L’Afrique est actuellement représentée par le Gabon, le Ghana et le Mozambique.
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Denis Sassou Nguesso, en tant que représentant du Congo, apportera sa contribution à ces discussions cruciales, cherchant à faire avancer la cause de l’Afrique pour une représentation plus significative au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
Brazzaville a accueilli, le 12 janvier dernier, la 10ème réunion ministérielle du C10, au cours de laquelle les dirigeants ont réaffirmé la volonté de l’Afrique d’obtenir deux sièges permanents avec droit de veto, ainsi que deux sièges non permanents supplémentaires au Conseil de sécurité de l’ Onu. Ces revendications témoignent de la détermination du continent africain à retrouver une place équitable dans le paysage mondial.