La République du Congo doit payer les arriérés de salaire réclamés par l’ancien sélectionneur des Diables-Rouges, sous peine de ne pas jouer les qualifications à la prochaine Coupe du Monde. Telle est la décision de la Fédération internationale de football association (Fifa).
Dans une correspondance adressée à à la Fédération congolaise de football (Fecofoot), la L’instance dirigeante du football mondial, la Fédération internationale de football association (Fifa), est revenue sur le litige l’opposant l’Etat congolais à l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Congo, Sébastien Migné.
« Condamné par le Tribunal Arbitral de Sport depuis 2019 à dédommager monsieur Sébastien Migné ancien sélectionneur des Diables-Rouges, le Congo n’a jamais obtempéré à la décision », rapporte la Fecofoot.
Ainsi, une une mise en demeure a été adressée à la Fecofoot : « la commission de discipline de la Fifa vient de sommer le Congo à payer dans un délai de soixante jours la somme due à Sébastien Migné, le cas échéant, le Congo sera suspendu de toutes les compétitions de la Fifa, et ne pourra participer aux éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde. »
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Les arriérés de salaire de l’ancien sélectionneur des Diables Rouges sont estimés à 19 mille euros, soit plus de 13 millions de francs CFA.
L’Etat congolais devra ajouter à cette somme une majoration de 5% du montant appliqué sur les frais d’indemnisation dus au non-respect des clauses de rupture du contrat, qui s’élèvent à 454 250 euros, soit plus de 297 millions de francs CFA.
Le Congo est également condamné à verser à la Fifa plus de 9 millions de francs CFA, pour les frais de procédure.
Toutefois « sachez qu’en cas de paiement intégral des sommes dues au demandeur avant le tirage au sort préliminaire de la Coupe du monde de la Fifa 2026, la Fecofoot pourra être réintégrée au sein de ladite compétition », renseigne la correspondance de la Fifa.
Alors qu’il était lié au Congo jusqu’au 31 mars 2019, Sébastien Migné avait décidé de mettre un terme à son contrat en accord avec la Fecofoot, le 29 mars 2018. Les raisons avancées par l’ancien sélectionneur des Diables Rouges au moment de son départ étaient d’ordre organisationnelle.
Cumulant des arriérés de salaire, et après une longue période d’attente et plusieurs lettres de mise en demeure du français pour que ses droits lui soient versés, l’instance judiciaire du sport, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) avait réagi donnant raison à ce dernier.
