Les sénateurs élus de Brazzaville interpellés sur l’immigration clandestine au Congo
Ce mercredi 7 juin, les sénateurs et les conseillers départementaux et municipaux de Brazzaville ont échangé sur l’immigration clandestine en République du Congo.
Une délégation des sénateurs de Brazzaville, conduite par son président, Pierre Ngolo, a effectué une descente parlementaire, ce mercredi 7 juin, au cours de laquelle ce collectif a recueilli les préoccupations des élus locaux.
L’une des préoccupations a porté sur les ressortissants étrangers arrivés illégalement en terre congolaise. Une situation qui prend des proportions inquiétantes dans notre pays, estiment les élus locaux de Brazzaville.
Répondant à cette question, Pierre Ngolo, a indiqué qu’il est du ressort de l’exécutif de prendre des mesures qui sont nécessaires pour mettre un terme à cette immigration clandestine.
« Nous sommes conscients de ce que nos frontières sont perméables. Il est du ressort de l’Etat de contrôler les entrées sur tout son territoire. Mais, il faut relever que dans le lot, il y a une catégorie des réfugiés qui ont fui des conflits armés dans les pays voisins. Ceux-là ne doivent pas être dérangés, conformément aux règles du droit international », a-t-il déclaré.
Poursuivant son propos, le président de ce collectif a appelé les élus locaux à ne pas faire d’amalgame entre l’immigration clandestine et la violence prônée par des délinquants appelés « bébés noirs ».
« Nous devons nous remettre en cause sans se voiler la face pour affirmer que le grand banditisme, notamment le phénomène « bébés noirs » qui sévit actuellement dans la ville, n’est pas du seul ressort des étrangers illégaux », a souligné Pierre Ngolo.
Lors de cette rencontre, le collectif des sénateurs de Brazzaville a restitué aux conseillers départementaux et municipaux, les travaux de la 17ème session ordinaire administrative de la Chambre haute du Parlement.