« Le Congo va rejoindre le groupe restreint des pays exportateurs de gaz naturel liquéfié »

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso a procédé ce mardi 25 avril à la pose de la première pierre du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de l’association marine XII dont Eni Congo est l’opérateur. 

En séjour de travail à Pointe-Noire, le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a lancé les travaux de construction du centre de liquéfaction de gaz de la société ENI-Congo, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de la ville océane, ce mardi 25 avril 

Il s’agit de Congo gaz naturel liquéfié (GNL), un nouveau projet de développement d’Eni qui exploite les réserves de gaz du Congo. 

Selon la société pétrolière et gazière italienne, en plus de contribuer à répondre aux besoins énergétiques domestiques, le projet Congo GNL sera le premier projet exportateur de GNL du Congo, fournissant des ressources gazières supplémentaires au marché mondial. 

« Nous célébrons aujourd’hui le projet Congo GNL qui permettra à la République du Congo de rejoindre le groupe restreint des pays exportateurs de gaz naturel liquéfié d’ici la fin de l’année », a déclaré Mirko Araldi, directeur général d’Eni Congo. 

Le projet Congo GNL sera alimenté avec du gaz tiré des ressources gazières du permis Marine XII et des installations de production existantes dans une nouvelle approche progressive. 

♦Lire aussi : L’Etat congolais et Eni s’accordent sur la production et l’exportation du gaz

La production de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) démarrera respectivement en 2023 et en 2025, avec des volumes d’exportation de GNL dépassant 3 millions de tonnes par an (MTPA), comme plateau et la réalisation de l’objectif de zéro torchage de gaz de routine. 

L’Etat congolais et l’entreprise Eni avaient signé un accord le 21 avril 2022 à Brazzaville. Une lettre d’intention visant à augmenter la production de gaz en au Congo pour alimenter la demande locale et exploiter les opportunités à l’export qu’offrent désormais le marché mondial. 

Cet accord prévoit précisément « l’accélération et l’augmentation de la production de gaz au Congo, principalement par le développement d’un projet de gaz naturel liquéfié (GNL) », annonçait l’entreprise multinationale italienne.