La République du Congo entend relancer cette année les activités du Festival panafricain de musique (Fespam) après près huit ans de pause. L’annonce a été faite ce jeudi 19 janvier, par le directeur régional et représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco) pour l’Afrique Centrale, Paul Raymond Coustère.
Le directeur régional et représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) pour l’Afrique Centrale, Paul Raymond Coustère, a été reçu en audience ce jeudi 19 janvier à Brazzaville, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.
Au cœur des discussions, la coopération entre le Congo et cette agence onusienne. Un point a été fait sur les principaux axes de cette collaboration.
Ainsi, le représentant de l’Unesco, a réitéré l’engagement de son institution à soutenir la culture dans notre pays. Les deux personnalités ont évoqué la tenue imminente de la onzième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) attendue depuis 2015.
« Nous avons aussi de manière plus détendue parler des grands enjeux culturels avec la volonté du Chef de l’Etat [Denis Sassou Nguesso, ndlr] de revitaliser le Fespam, avec un événement autour de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité, en coopération avec la République Démocratique du Congo pour célébrer cela en 2023 », a déclaré Paul Raymond Coustère.
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Créé en 1998, le Fespam est une manifestation culturelle reconnue internationalement rassemblant des dizaines d’artistes et de groupes musicaux africains ainsi que des Amériques et des Antilles tous les deux ans à Brazzaville.