“Poignard”, “Samson” et 208 autres bébés noirs interpellés à Brazzaville
Plus de 200 jeunes délinquants âgés entre 19 et 25 ans ont été présentés à la presse ce mercredi 7 juillet. Ces bandits de grand chemin ont été mis hors d’état de nuire grâce à la promptitude des services de la police départementale de Brazzaville et la coopération des populations.
La police départementale de Brazzaville vient de mettre la main sur 210 jeunes délinquants, membres des tristement célèbres gangs de bébés noirs “américains” et “arabes” qui sèment la terreur au quotidien dans les principales villes du pays.
Plusieurs armes blanches ont été saisies lors des interpellations, elles témoignent de la violence avec laquelle ces malfrats opèrent à travers les artères de la capitale.
Parmi les 210 personnes interpellées, plusieurs récidivistes notamment Ngatsongui Momo Armand alias « Poignard », déjà auteur de quatre meurtres et Oko Rey alias « Samson », trois meurtres à son actif.
Selon le Colonel Jean Pierre Okiba, directeur départemental de la police de Brazzaville “à ce jour, aucun parent ne s’est présenté pour reconnaître sa responsabilité dans le mauvais comportement de son enfant”
Il faut dire que le ministère de la Sécurité et de l’ordre public entend responsabiliser les parents des bébés noirs, à qui ils promettent des sanctions notamment à ceux qui ne dénonceraient pas leurs enfants auteurs de troubles à l’ordre public.
Le Colonel Jean Pierre Okiba a fustigé le comportement des activistes défenseurs des droits de l’homme, à qui il reproche de ne pas alerter et sensibiliser en amont sur les crimes commis par les bébés noirs. “Je les invite à recevoir les victimes de leurs clients pour qu’ils comprennent qu’ils jaugent la profondeur de la douleur dont souffre ces derniers”, a-t-il dit.
Il a réitéré l’appel lancé quelques jours auparavant par le ministre de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou en invitant les populations à dénoncer les bébés noirs auprès des forces de l’ordre.
“La sécurité est l’affaire de tous, nous devons travailler à l’unisson. La police sans la population ne peut rien, parce que la plupart des délinquants que nous avons arrêtés, c’est aussi le fait de la dénonciation”, a-t-il conclu.
Il apparaît désormais que les autorités congolaises se sont engagées dans une lutte acharnée contre l’insécurité créée par ces jeunes délinquants au moment où à Brazzaville et Pointe-Noire le phénomène des bébés noirs fait partie du quotidien des populations.