Mathias Dzon et l’ARD tendent la main pour une sortie de crise
L’alliance pour la république et la démocratie (ARD) a tenu une session de travail dite coordination nationale extraordinaire, le 5 juin dernier à Brazzaville, sous la direction de son président Mathias Dzon.
Il s’agissait pour le parti de l’opposition de faire un point sur la situation politique du pays et élaborer la stratégie politique à adopter pour une résolution de la crise multidimensionnelle que traverse le Congo.
C’est donc suivant ce canevas, que la question des prisonniers politiques et de la crise sociale et économique se sont invitées aux discussions. Le président de l’ARD a une nouvelle fois dénoncé le maintien en détention, de Jean Marie Michel Mokoko ; André Okombi Salissa ; Alex Dzabana wa Ibacka, Raymond Malonga, Jean Louis Mpaka entre autres.
Il a également interpellé les autorités sur les revendications sociales et annoncé des perspectives incertaines résultat d’une mauvaise gestion des deniers publics. « La crise continue de sévir elle va s’élargir parce qu’il n’y a aucune perspectives actuelle qui indique une amélioration à l’horizon le plus proche », a indiqué Mathias Dzon.
L’ARD a voulu au travers de cette session élaborer des réflexions et proposer un schéma qui permettrait de sortir de la situation que traverse notre pays.
Sur ce point l’ARD a interpellé le pouvoir sur l’organisation d’un dialogue national inclusif. Un dialogue qui rassemblera les forces vives de la Nation et qui permettra de construire de manière consensuel des solutions nécessaires à une sortie de crise.
«Nous avons dit ce que nous pensions, aux autres de dire ce qu’ils pensent et surtout de répondre à la main tendue que nous leur faisons pour que nous trouvions des solutions idoines pour régler la situation de notre pays», a signifié le président de l’ARD.
Rappelons qu’à l’issue de l’élection présidentielle, Mathias Dzon avait déposé un recours auprès de la cour constitutionnelle. Ce recours portait sur l’annulation et le report du premier tour de l’élection du président de la République des 17 et 21 mars 2021. Ce dernier avait été jugé irrecevable par la Cour.