4,8 milliards de Francs CFA, c’est le montant qui a fait l’objet de la signature de deux conventions de subvention entre la République du Congo et la France pour financer l’enseignement la formation professionnel et la recherche
Réuni dans la salle de conférence du Ministère des Finances et du Budget ce mercredi 8 juillet à Brazzaville, le gouvernement congolais représenté par le Ministre des finances et du budget Calixte Nganongo, l’ambassadeur de France au Congo François Barateau et le Directeur de l’Agence française de développement (AFD) Lionel Cafferini ont procédé à la signature de deux conventions budgétaires de 4,8 milliards de Francs CFA.
Le premier accord porte sur le programme d’Appui à la modernisation de l’enseignement supérieur (AMES) d’une durée de 4 ans qui sera financé à hauteur d’environ 4,6 milliards de Francs CFA.
Ce programme aura pour objectif de renforcer la formation des formateurs, de financer des projets de recherches, de valoriser les résultats de la recherche et l’employabilité des diplômés. De plus il favorisera les collaborations entre l’université congolaise et les milieux professionnels. Enfin, il dynamisera le développement des partenariats entre l’université congolaise et les institutions françaises d’enseignement supérieur.
D’un montant d’environ 229 millions de Francs CFA, le deuxième accord porte sur l’accompagnement au Fonds national d’appui à l’employabilité et d’apprentissage (FONEA).
Cette subvention est attribuée à la formation des agents; à la structuration d’un mécanisme pérenne de financement, au travers de la collecte de la taxe d’apprentissage ; à l’élaboration d’un système d’information pour la gestion des activités du FONEA et à la mise en place d’outils de pilotage, de communication, de suivi et d’évaluation du FONEA.
François Barateau a par ailleurs rappeler le contexte dans lequel s’inscrit la signature de ces documents. « Ces deux conventions de financement s’inscrive dans les priorités du Congo et dans les orientations fixés par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron, pour renforcer le partenariat entre nos deux pays en particulier dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement supérieure, de la formation professionnel et de la recherche. » a-t’il déclaré.