200 000 Congolais n’ont pas d’acte de naissance
200 000 Congolais n’ont pas d’acte de naissance, c’est la statistique annoncée par le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki. Des chiffres révélateurs de la défaillance du système de l’état civil dans notre pays.
En sa qualité de premier vice-président du Comité national de coordination de l’état civil, le ministre de la Population Gilbert Mokoki a présidé les travaux de l’atelier de validation de la politique nationale de réforme et de modernisation de l’état civil en République du Congo ce 5 octobre à Brazzaville.
Il a déploré la situation actuelle de l’état civil dans notre pays où plus de 200 000 personnes vivent sans acte de naissance. “Notre système d’état civil présente de nombreuses défaillances aussi bien dans son fonctionnement que dans ses aspects de cadre légal et réglementaire« , a déclaré Gilbert Mokoki.
En présence de la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa et de la représentante du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, Anne-Elisabeth Ravetto, la séance de travail qui se tiendra sur deux jour portera sur la validation d’un document élaboré entre le gouvernement congolais et son partenaire technique des Nations Unies.
Un document qui présente la stratégie d’élaboration d’une nouvelle politique nationale de l’état civil qui préviendra entre autres des risques d’apatridie auxquels sont exposés des centaines de milliers de compatriotes.
Notant l’importance de ce document, le ministre de la Population a rappelé qu’il constitue un droit à l’identité citoyenne. Il a ainsi appelé à l’action en faveur de l’amélioration du système national d’état civil.
Le gouvernement congolais et ses partenaires entendent mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 comme l’a signifié la représentante de l’agence onusienne.