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Thierry Moungalla : « L’objectif de 100 mille emplois ne sera vraisemblablement pas réalisé au 31 décembre de l’Année de la jeunesse »

Les espoirs suscités par l’ambitieuse « Année de la jeunesse«  pourraient bien être compromis. Ce lundi 12 août, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a admis lors de la première quinzaine du gouvernement que l’objectif de créer 100 000 emplois d’ici la fin de l’année 2024 ne sera probablement pas atteint

2024 a été proclamée « Année de la Jeunesse«  par le président de la République, Denis Denis Sassou Nguesso, avec une promesse audacieuse : créer 100 000 emplois pour les jeunes Congolais, qui représente 76% de la population, soit 4 592 075 personnes selon le cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5).

Ainsi, le programme « Pro-Jeunes« , lancé le 18 janvier, avait pour objectif de créer 100 000 emplois en 2024, en se concentrant sur l’employabilité, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’accompagnement des jeunes. Ce projet ambitieux reflète la volonté du gouvernement de transformer la jeunesse en une force dynamique et créative pour l’avenir du Congo.

Toutefois, lors de la conférence inaugurale de « La quinzaine du gouvernement » ce lundi 12 août, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a reconnu que les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous.

« Si à la date du 12 août 2024, je vous affirmais qu’il y a des statistiques qui permettent de déterminer que des milliers d’emplois ont été créés, je crois que je serais non pas dans le mensonge, mais dans l’approximation statistique« , a-t-il avoué. 

Dans son propos, Thierry Moungalla a souligné la nécessité de transparence et d’honnêteté envers la population.

« Sans langue de bois, il est clair que l’objectif de 100 mille emplois qui est celui fixé par le gouvernement ne sera vraisemblablement pas réalisé au 31 décembre de l’année de la jeunesse décrétée par son Excellence Monsieur le Président de la République«  , a-t-il souligné. 

Malgré cette reconnaissance, le ministre a souligné que l’effort ne s’arrête pas ici. 

« L’année de la jeunesse en réalité, ce n’est pas dit comme ça, mais c’est la conséquence pratique qui va se dérouler sur 2024, 2025 et 2026« , a déclaré le porte-parole du gouvernement. 

Outre l’emploi, d’autres sujets critiques ont été abordés durant cette quinzaine, notamment l’accord de coopération entre le Congo et le Rwanda et le phénomène des bébés noirs.

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