C’est à la faveur d’une communication, que le général André Fils Obami Itou, commandant des Forces de police congolaise, a présenté le bilan de l’opération « Coup de poing », lancée en mai 2024. Cette opération, visant à lutter contre la montée de l’insécurité urbaine et les actes criminels dans plusieurs grandes villes du pays, a permis des avancées significatives.
Un bilan chiffré positif
Le général Obami Itou a révélé des statistiques impressionnantes : près de 2000 interpellations, 198 fumoirs détruits, près de 6000 tonnes de faux médicaments et 500 kilos de produits psychotropes saisis et détruits depuis le début de l’opération. Une opération qui a essentiellement ciblé les bandes criminelles impliquées dans le vol à main armée, les cambriolages et les trafics divers.
Un impact palpable sur le terrain
Les populations locales commencent à ressentir les effets de cette vaste mobilisation. Dans plusieurs quartiers sensibles, des habitants témoignent d’un retour progressif au calme. « Avant, on ne pouvait pas sortir après certaines heures. Maintenant, les patrouilles sont visibles et dissuasives » a rapporté un habitant du quartier Mfilou à Brazzaville.
Le général Obami Itou affirme que bien que de manière résiduelle on entend encore parler de certains actes criminels, globalement, l’emprise des groupes de délinquants a faibli dans les quartiers de Brazzaville notamment.
Confiance et collaboration
S’il n’a pas manqué d’évoquer les imperfections de l’opération en reconnaissant que des dans certains quartiers on enregistre encore quelques incidents criminels, le général Obami Itou s’est toutefois voulu rassurant en appelant les populations à la confiance. La perspectives annoncées est claire, le commandant des Forces de police congolaise souhaite pérenniser cette opération et l’étendre à d’autres localités du pays.
Il en appelle ainsi à la collaboration des communautés locales « en réalité tout cela ne peut pas se faire sans l’accompagnement sans la collaboration et sans l’aide de la population » a-t-il indiqué, les autorités encouragent à la vigilance citoyenne à travers un numéro vert le 117.
Elle sont invitées a « informer, renseigner, alerter » les autorités chaque fois que besoin se fait sentir à travers ce canal.