Ce lundi 12 août, à Brazzaville, le gouvernement de la République et la société turque Ulsan Mining Congo ont signé une convention d’exploitation minière pour le gisement de fer de Mayoko-Moussondji, dans le département du Niari.
La signature de cette convention a eu lieu en présence de Pierre Oba, ministre d’Etat en charge des Industries minières et de la géologie, Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des finances, et Honoré Sayi, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande. La société Ulsan Mining Congo était représentée par son administrateur général, Fatish Gulsan.
Ulsan Mining Congo a obtenu un permis d’exploitation pour une durée de 30 ans, permettant ainsi l’exploitation du gisement de fer Mayoko-Moussondji, situé dans le département du Niari. Ce gisement de fer dispose de réserves estimées à 917 millions de tonnes, dont 38,5 millions de tonnes directement exploitables.
D’une durée de vie de 30 ans, les prévisions de production annuelle de ce gisement sont de 300 000 tonnes par an pour la première phase et 16,5 millions de tonnes par an dans une seconde phase qui exploiterait la roche dure.
L’investissement déjà réalisé sur le site par Ulsan Mining Congo s’élève à 125 millions de dollars américains, avec un investissement global prévisionnel estimé à 15 milliards de dollars, a indiqué la Cellule de communication du ministère de l’Economie et des finances. Ce montant inclut les travaux d’exploitation de la mine, la construction d’un chemin de fer, et le développement d’un port minéralier à Pointe-Noire.
La mise en œuvre de cette exploitation permettra la création d’environ 700 emplois, dont 600 pour la main-d’œuvre nationale.
La société Ulsan Mining Congo, une société anonyme unipersonnelle de droit congolais avec un capital de 20 000 000 F CFA, a son siège fiscal à Pointe-Noire, la capitale économique de la République du Congo.
Le Conseil des ministres du 12 août 2023 avait adopté le projet de décret attribuant à Ulsan Mining Congo le permis d’exploitation pour le fer dit permis “Mayoko-Moussondji”. La société turque avait introduit une demande de permis d’exploitation le 17 octobre 2022. Ce permis était auparavant détenu par la société Congo Mining mais a été retiré et est retombé dans le domaine public.