Denis Sassou N’guesso a reçu ce mercredi les porteurs du message du Président de la République Gabonaise, Ali BONGO ONDIMBA, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Accompagné d’Ahmad Allam-Mi, Secrétaire Général de l’institution communautaire régionale, Alain Claude Bilie By Nze, Ministre gabonais des Affaires Étrangères a transmis les rapports des projets de réforme de l’institution.
Après plusieurs semaines d’interruption due aux calendriers des Chefs d’Etat, les émissaires du président en exercice de la CEEAC, ont poursuivi leur mission circulaire à Brazzaville où ils ont été reçu en audience au Palais du Peuple. Lors de cette rencontre, les principaux textes de la réforme institutionnelle de la CEEAC ont été remis au Président de la République en vue de la tenue prochaine de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement à Libreville.
« L’objectif de la réforme institutionnelle est globalement d’améliorer l’efficacité et l’efficience de notre Communauté pour en faire une Communauté Economique Régionale viable et forte, dotée d’un Exécutif à l’architecture rénovée et adaptée aux défis de l’heure. » a rappelé Ahmad Allam-Mi.
Ainsi, les changements attendus portent principalement sur des question fonctionnelles, avec la transformation du Secrétariat Général actuel en une Commission, afin de doter l’organe exécutif de plus de prérogatives et de marge de manœuvre pour conduire le processus d’intégration régionale, et sécuritaire, avec l’insertion du Conseil de paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX) dans l’architecture institutionnelle de la Communauté pour ne citer que ceux là.
Les émissaires du Président en exercice de la CEEAC ont tenu à saluer le soutien sans faille des hautes autorités congolaises apporté à la CEEAC dans le cadre de son fonctionnement en vue d’atteindre les objectifs de la réforme institutionnelle. Ils ont émis le vœu du Président en exercice de la CEEAC de voir se tenir dans des délais raisonnables le Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat devant entériner et valider l’ensemble des textes réglementaires adoptés par les ministres réunis en Comité de pilotage à Libreville en juillet dernier.