“Près de 3000 milliards de FCFA échappent à la comptabilité de l’État”
Selon une étude gouvernementale menée en 2017, l’économie informelle a généré plus de trois mille (3000) milliards de francs CFA et emploie plus de soixante-treize mille 73 000 personnes dans plus de 42 000 unités de production.
Brazzaville, capitale de la République du Congo a abrité le 8 février dernier la cérémonie d’ouverture des premières assises nationales de l’économie informelle initiées par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale et du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).
« L’économie informelle est considérée aujourd’hui comme un des plus grands défis de développement économique auquel les sociétés se trouvent confrontées », a indiqué le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des approvisionnements et de la consommation, Alphonse Claude N’Silou représentant le Chef du gouvernement.
Il a s’agit au cours de ces assises de cerner les problèmes qui minent ce domaine en vue de dégager une feuille de route nécessaire à l’élaboration de la politique nationale de l’économie informelle afin d’œuvrer à sa transformation et à son intégration légitime.
Le secteur informel a généré, en 2017, plus de trois mille milliards francs CFA et emploie plus de soixante-treize mille individus actifs selon une étude gouvernementale.
« Près de 3000 milliards de FCFA échappent à la comptabilité de l’État. Il s’agit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté de réorganiser ce secteur tout simplement », a signifié la ministre en charge de l’Économie informelle, Inès Nefer Bertille Ingani.
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