Le procès des dix-sept élèves du lycée technique 5 Février 1979 de Brazzaville, inculpés pour “dégradation d’un objet d’utilité ou de décoration publique” s’est ouvert ce mardi 20 février devant la sixième chambre correctionnelle du tribunal de Brazzaville. Deux mineurs comparaîtront devant le juge des enfants ce mercredi 22 février pour « association de malfaiteurs« .
L’audience, qui a duré près de six heures, a attiré une assistance nombreuse, la salle étant comble. Le nombre d’accusés est passé de quatorze à dix-sept suite à l’inculpation de trois témoins.
Certains accusés ont partiellement admis leur implication, bien qu’ils n’aient pas fourni d’explication claire quant aux raisons de leur acte consistant à remplacer le drapeau tricolore (vert-jaune-rouge) par un tissu bleu de nuit, rappelant la couleur de leur ancien uniforme.
D’autres ont témoigné avoir été appréhendés dans la confusion, avant de bénéficier d’une libération provisoire, a rapporté Me Haris Kissouésoué, avocat de la défense, sur les ondes de RFI.
“C’est pas une victoire, mais un sentiment de joie simplement. J’aurais bien voulu que la police congolaise fasse des enquêtes approfondies. En écoutant les déclarations des uns et des autres, on se rend compte qu’il y a des élèves qui ont été interpellés, mais en réalité n’ont rien fait”, a-t-il déclaré.
Me Haris Kissouésoué a également critiqué le fait que certains lycéens impliqués dans cette affaire soient en fuite.
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L’audience a été suspendue et reprendra le 27 février avec l’audition des témoins, notamment les responsables de l’établissement.
Le 5 février dernier, le drapeau national congolais avait été retiré et remplacé par un une étoffe bleue nuit au lycée technique 5 Février 1979.