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Libye : L’écho favorable du plaidoyer africain

Présente à Berlin dans le cadre d’une conférence internationale au centre de laquelle la crise libyenne était débattue, la délégation de l’Union Africain amenée par le président en exercice de l’Union africaine, l’égyptien Abdel Fattah al-Sissi et Denis Sassou président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye ont pris part aux échanges sur l’avenir libyen.

Aux côtés des délégations de onze pays et de trois autres organisations internationales l’UA, a réaffirmé la position qui a toujours été la sienne dans la résolution du conflit libyen à savoir le dialogue et l’implication de l’Afrique dans le processus de rétablissement de la paix.

Une position qui a longtemps divergé de la position de la communauté internationale dans  la gestion de la crise après la mort de Mouammar Kadhafi en 2011. Interventionnisme, ingérence, prise de décision « unilatérale », ravitaillement en arme pour maintenir la paix etc… ce sont autant d’actions qui n’auront engendré que le chaos en Libye, la montée en puissance des groupes djihadistes et l’instabilité dans la région.

Dans son message adressé aux corps diplomatiques venus lui présenter leurs voeux, le 6 janvier dernier, Denis Sassou N’guesso rappelait  que « toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement inefficace et contre-productive ».

La rencontre de Berlin a donc été l’occasion de faire le plaidoyer d’une Union Africaine indispensable et résolue à participer au retour de la paix et de la stabilité dans la région. C’est dans ce cadre que le président congolais a rencontré la Chancelière allemande, Angela Merkel, en prélude de la conférence de Berlin à qui il a exposé cette vision. 

Une position qui semble avoir reçu un écho favorable, à l’issu de ce sommet, qui au vue des résolutions adoptées donnent raison à l’approche africaine. Cessez-le-feu permanent,  abstention de toute ingérence dans le conflit armé, solution politique au conflit telles furent les grandes lignes de la déclaration commune adoptée par les parties présentes à Berlin. 

Des rencontres inter-libyennes longtemps préconisée avant les élections en Libye par Denis Sassou N’Guesso,  notamment lors du 31e sommet des chefs d’Etat en juillet 2018, auront finalement lieu dans « les prochains jours » assure Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. Ces rencontres auront pour mission d’assurer le respect du Cessez-le-feu entre les deux antagonistes libyens.

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