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Réchauffement climatique : 2024 pourrait être l’année la plus chaude de l’histoire, alerte l’Onu

L’Organisation des nations unies (Onu), tire la sonnette d’alarme : l’année 2024 pourrait entrer dans l’histoire comme l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les Nations unies ont révélé que des records de chaleur dus au réchauffement climatique pourraient être battus cette année.

Selon Omar Baddour de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il existe une « probabilité élevée«  que 2024 dépasse le record établi en 2023. Les effets dévastateurs du changement climatique sont indéniables, avec des vagues de chaleur, des inondations, des sécheresses et des feux de forêt de plus en plus fréquents.

Le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu), Antonio Guterres, a souligné l’urgence d’agir, déclarant que la planète est « au bord du gouffre.«  Les conséquences sont déjà visibles, avec des pertes économiques massives et des millions de personnes affectées par l’insécurité alimentaire.

Le rapport de l’OMM confirme que 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures moyennes dépassant les niveaux préindustriels de 1,45 °C. Cette décennie (2014-2023) a également été la plus chaude jamais observée.

Les conséquences du réchauffement climatique se font sentir partout, des vagues de chaleur marines affectant les écosystèmes océaniques à la fonte des glaciers à travers le monde. L’ampleur des dégâts est telle que Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM, qualifie la situation de « crise climatique« .

♦Lire aussi : Réchauffement climatique : février 2024 marqué par des fortes chaleurs

Malgré ces sombres perspectives, il y a un espoir : la croissance de la production d’énergie renouvelable offre une voie vers la décarbonisation. En 2023, les capacités de production d’énergie renouvelable ont augmenté de près de 50 % par rapport à l’année précédente.

Alors que le monde se réunit à la réunion ministérielle sur le climat à Copenhague, au  Danemark, qui se tiendra les 21 et 22 mars, l’urgence d’une action coordonnée est plus claire que jamais. Les discussions porteront sur le renforcement des engagements nationaux en matière de lutte contre le changement climatique et sur le financement de ces initiatives.

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