L’Etat congolais s’engage à mobiliser 48 522 783 387 FCFA pour la construction de l’Université de Loango, un établissement d’enseignement supérieur situé dans le département du Kouilou, pouvant accueillir jusqu’à 20 000 étudiants.
La cérémonie de pose de la première pierre de cette infrastructure a eu lieu ce jeudi 29 février, par le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, à Loango, dans le département du Kouilou.
Selon les caractéristiques dévoilées par le délégué général aux Grands travaux, Oscar Otoka, le plan prévoit une superficie de 282 hectares destinée à la construction d’environ 70 bâtiments à long terme, dont 28 sur le court et moyen termes. Ces bâtiments seront répartis en cinq zones desservies par des voies et des réseaux divers, des parkings et des espaces verts, avec quatre entrées principales et secondaires.
Pour Oscar Otoka, “Le coût prévisionnel de l’ensemble des ouvrages de cette première phase, hors équipement, est de 48 522 783 387 F CFA.”
Les travaux se dérouleront en deux phases et seront réalisés respectivement par les entreprises China Jiangsu international et Zing technique Congo (Sztc), sous le contrôle du Bureau de contrôle des bâtiments des travaux publics (Bcbtp).
Le premier lot, attribué à la société China Jiangsu International, comprend notamment la présidence de l’université, l’institut supérieur du pétrole, l’institut des sciences et techniques de la mer, la bibliothèque, la direction centrale des examens, le centre de santé universitaire, ainsi que le centre commercial et de police. Le coût des travaux pour cette première phase est estimé à 35 206 302 136 FCFA, pour une durée de 29 mois.
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Le deuxième lot, confié à la société Sztc, comprend notamment l’institut supérieur du pétrole, du gaz, des mines et des énergies, ainsi que la bibliothèque de l’université et le centre commercial. La durée des travaux pour ce lot est estimée à 24 mois.
L’Université de Loango est perçue par le gouvernement comme un « catalyseur de changement », offrant aux jeunes congolais, en dehors de Brazzaville, l’opportunité d’accéder à un « enseignement supérieur de qualité.«