Le terminal de Djéno reviendra à 100% à l’Etat congolais à partir du 18 novembre
Le contrat d’exploitation du terminal pétrolier de Djéno arrive à échéance le 18 novembre prochain. La République du Congo va entièrement entrer en possession de ce site, a annoncé, Jean Marc Thystère-Tchicaya, ministre des Hydrocarbures.
Le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère-Tchicaya et une délégation de la Société ENI SA ont été reçus en audience par le président de la République, Denis Sassou Nguesso, ce jeudi 1er octobre au Palais du Peuple à Brazzaville.
Le terminal de Ndjeno arrive à échéance dans un mois environ. Il appartiendra à 100% à l’État congolais. Dixit Jean-Marc THYSTERE TCHICAYA, Ministre des Hydrocarbures. pic.twitter.com/qnoQWWXuV3
— MINISTÈRE HYDROCARBURES R. DU CONGO (@ministere_r) October 1, 2020
A l’ordre du jour, les questions portant sur l’industrie pétrolière et les perspectives du Groupe ENI en terre congolaise pour 2021 et les années futures.
Au terme de l’audience, Jean Marc Thystère-Tchicaya a annoncé à la presse la fin du contrat de partage de production pétrolière du terminal de Djeno, dans le département du Kouilou.
Un site appartenant à l’Etat Congolais placé sous l’exploitation d’un consortium dirigé par Total E&P Congo.
« Nous avons un terminal de Djéno qui arrive à échéance d’ici un mois, le 18 novembre. Ça veut dire que ce terminal aujourd’hui qui a été exploité, opéré, par un consortium avec à sa tête Total E&P Congo, tous les coûts, tout ce qui a été fait est censé avoir été récupéré. Et donc, à partir du 18 novembre prochain, ce terminal appartiendra 100% à la République du Congo. », a souligné le ministre des Hydrocarbures.
Le gouvernement travaille de manière souveraine avec les operateurs pétroliers pour ne pas pénaliser l’ensemble des sociétés qui opèrent sur ce terminal mais aussi qui produisent dans notre pays.
A en croire le ministre, l’Etat congolais étudie donc comment faire en sorte qu’il y est un équilibre pour que ce terminal continue à produire et que l’intérêt de l’Etat soit « garanti voire même certainement amélioré », a-t-il précisé.
Les autorités congolaises entendent tenir compte de ce qui se passe dans la sous région en matière de partage de production pétrolière.