Le Sénat adopte une loi encadrant la procréation médicalement assistée
Le Sénat de la République du Congo a adopté une loi encadrant la procréation médicalement assistée (PMA), marquant une première historique dans le pays.
Cette initiative, portée par le sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation, vise à réglementer une pratique jusqu’à lors exercée de manière informelle. Ce cadre légal répond à une nécessité soulignée par les autorités pour soutenir les couples confrontés à des difficultés d’infertilité et offrir des solutions médicales sécurisées.
La PMA regroupe des techniques comme la fécondation in vitro ou l’insémination artificielle, permettant la conception en dehors du processus naturel. Au Congo, les coûts de ces procédures varient entre 150 000 et 3 000 000 FCFA, des tarifs relativement abordables comparés à ceux pratiqués dans la région, comme au Cameroun ou en République démocratique du Congo.
L’adoption de cette loi résulte d’une collaboration étroite avec des professionnels de santé et des institutions comme l’Ordre national des médecins et la Société congolaise de biologie et de médecine de la reproduction (SOCOBMER). Les prochaines étapes incluent un examen par l’Assemblée nationale, ce qui devrait renforcer davantage le cadre réglementaire.