Le prix du super qui connaît une hausse de près de 5% depuis le 31 janvier dernier sur le marché congolais, vient d’être revu à la hausse par les autorités congolaises. A compter de ce samedi 15 juillet, le prix du litre d’essence qui est actuellement vendu à 625 FCFA sera désormais à 775 FCFA à la pompe.
Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a eu un entretien avec les professionnels des médias lors d’un déjeuner de presse organisé ce samedi 1er juillet à Brazzaville.
Une occasion pour les journalistes de passer en revue l’actualité nationale et internationale. Un accent particulier a été mis sur la prochaine hausse du prix du super.
Selon le chef du gouvernement, cette nouvelle augmentation qui intervient près de six mois après la première, est consécutive aux accords conclus entre l’Etat congolais et le Fonds monétaire international (Fmi), sur la troisième revue du programme soutenu par un accord dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) du Fmi approuvée en janvier 2022.
« La troisième revue est prévue pour le 17 juillet. Pour la sauver, il fallait augmenter le prix du super, sinon nous allions perdre la confiance des partenaires », a souligné Anatole Collinet Makosso.
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Le Fmi exige l’augmentation du prix du carburant à hauteur de 65 %. En janvier dernier, notre pays a revu le prix du carburant à la hausse de 5%. Un chiffre loin des attentes de l’institution de Bretton Woods, qui demande au Congo d’augmenter le prix du carburant de 30% au 31 décembre 2023 et les autres 35% en 2024, a indiqué le chef du gouvernement.
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Ainsi, le prix du litre d’essence à la pompe va passer de 625 FCFA, à 775 FCFA à partir du 15 juillet, a-t-il laissé entendre.
« Nous avons deux semaines pour poursuivre les discussions avec les partenaires sociaux. Ce lundi, nous serons face aux syndicats patronaux pour qu’au plus tard le 15 juillet, nous aurons déjà rencontré tous les acteurs », a déclaré le Premier ministre.
En rappel, l’institution de Bretton Woods avait invité la République du Congo a supprimé la subvention du carburant et de l’énergie, estimant que ce modèle économique ne répond plus aux normes.
