Ce lundi 4 mars, le ministère du Commerce a émis une directive ferme à l’attention des directeurs généraux des brasseries de notre pays, exigeant le rétablissement des anciens prix des boissons. Cette correspondance fait suite à une série d’annonces de hausses de prix, notamment dans l’industrie brassicole, suscitant l’inquiétude parmi les consommateurs.
Dans une correspondance officielle adressée aux directeurs généraux des Brasseries du Congo (Brasco) et de la Brasserie et Limonaderie du Congo (Bralico), le ministre d’Etat en charge du Commerce, Claude Alphonse N’Silou, a exprimé son mécontentement face à la décision unilatérale de ces entreprises d’augmenter les prix de leurs boissons.
La note, publiée ce lundi 4 mars, souligne que cette initiative va à l’encontre de la Loi n°6-94 du 1er juin 1994, qui régit la réglementation des prix, les normes commerciales, ainsi que la constatation et la répression des fraudes.
« Il m’est revenu que vous avez procédé de manière unilatérale au relèvement des prix des boissons. Ce comportement est contraire à la loi en vigueur. Les prix doivent rester inchangés et demeurer tels que fixés par la dernière homologation« , a déclaré le ministre d’Etat.
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Cette intervention survient après les annonces publiques des brasseries congolaises, qui ont récemment augmenté le prix de leurs boissons de 500 FCFA à 600 FCFA. Cette hausse a suscité l’inquiétude parmi les consommateurs et a été perçue comme une pression financière supplémentaire, en particulier après les récentes augmentations du prix de l’essence.
Le ministère du Commerce a averti que des sanctions conformes aux textes en vigueur seront imposées aux contrevenants. Cette mesure vise à préserver la stabilité des prix et à protéger les consommateurs contre des hausses arbitraires qui pourraient affecter leur pouvoir d’achat et leur bien-être économique.