Société

Le gouvernement veut reformer le statut de l’imprimerie nationale

Ce 20 janvier, le Conseil des ministres qui s’est tenu par visioconférence sous l’autorité du Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a approuvé le projet loi portant création de l’imprimerie nationale en vue de faire passer l’Imprimerie nationale du statut d’administration publique à celui d’établissement public à caractère industriel et commercial.

Dans son compte rendu du conseil des ministres, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement Thierry Lézin Moungalla a déclaré que « Dans un secteur fortement concurrentiel et intégrant les technologies numériques, il est impératif, pour des raisons de souveraineté, de donner les moyens à notre imprimerie d’assurer l’édition et l’impression des documents officiels et spéciaux (diplômes, passeports, actes d’état civil, casiers judiciaires, certificats de nationalités, cartes nationales, bulletins de vote, etc.) en les sécurisant et les uniformisant ». 

Le ministre de la Communication et des Médias, qui a présenté ce projet, a aussi souligné l’importance de ce projet, qui doit accorder à l’Etat une souveraineté dans l’impression des documents officiels et spéciaux. 

Selon lui, cette réforme du statut de l’imprimerie nationale s’inscrit dans un vaste projet de réforme qui doit assurer la création d’entités plus autonomes, pour le bien du secteur de la communication et des médias en lieu et place des administrations publiques actuelles.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a donc approuvé le projet de loi portant création de l’imprimerie nationale du Congo. Il sera ensuite transmis au Parlement pour examen et adoption en vue de son application.

Ce nouveau statut accordé à l’imprimerie nationale lui donnera plus d’autonomie. L’établissement bénéficiera ainsi de compétences propres et d’une gestion autonome des crédits d’investissement, notamment la subvention publique. Ainsi, l’imprimerie nationale sera plus apte à résoudre ses problèmes, à savoir une dette actuelle de 27 millions FCFA, des machines hors d’usages, un personnel rarement recyclé et recruter des profils manquants. 

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