Le Congo sollicite une contribution financière des USA pour la sauvegarde du Bassin du Congo
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a, au nom du gouvernement, plaidé en faveur de la préservation du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique planétaire, auprès des Etats-Unis d’Amérique (USA).
La République du Congo a participé les 21 au 22 avril derniers, à la table ronde sur le climat organisée en visioconférence par les Etats-Unis d’Amérique (USA), présidée par le Secrétaire d’Etat américain en charge de l’Environnement, John Kerry.
En sa qualité de coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault a tenu un discours portant essentiellement sur la sauvegarde des forêts du Bassin du Congo.
Elle a ainsi invité les USA à « frapper fort » en devenant, les premiers contributeurs du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et ce, pour le bien de la Planète tout entière. Le Bassin du Congo, second poumon écologique mondial, est uniquement financé par l’Afrique alors qu’une partie essentielle de l’oxygène du monde est africain, dit-elle.
« Excellence Kerry, si vous voulez frapper fort, frapper fort contre le changement climatique en Afrique, et affirmer le rôle moteur des Etats-Unis dans cette mobilisation mondiale, aidez-nous à protéger les immenses puits de carbone que constituent les forêts et les tourbières du Bassin du Congo. Une partie essentielle de l’oxygène du monde est africain. Aidez-nous à le préserver, aidez-nous à vous aider », a déclaré la ministre congolaise de l’Environnement.
Pour sa part, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a laissé entendre que les USA sont prêts à aider les pays africains afin de préserver l’écosystème forestier contre le réchauffement climatique.
« Madame la ministre, je vous remercie et je vous assure que nous allons frapper fort », a-t-il annoncé.
Créé lors de la vingt-deuxième conférence des Nations unies sur le climat (Cop22), en novembre 2016 à Marrakech, au Maroc, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo est un outil de lutte contre la déforestation dans le Bassin du Congo.
Six pays africains (République du Congo, Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Guinée équatoriale et le Gabon) se partagent ce patrimoine vital d’environ 3, 7 millions de km², plus que les surfaces de l’Inde et de la France réunies, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).