Le gouvernement congolais a déployé une aide humanitaire d’une valeur de 4,25 milliards de francs CFA pour venir en aide aux 420 837 personnes touchées par les catastrophes naturelles survenues entre le dernier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024. Ce soutien a permis d’assister 75 747 ménages à travers 34 circonscriptions administratives de notre pays.
Lors du Conseil des ministres du 16 août, le gouvernement congolais a présenté un bilan détaillé de son assistance humanitaire aux populations victimes de catastrophes naturelles survenues entre le dernier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024. Cette période a été marquée par des calamités qui ont causé la mort de 17 personnes, la disparition de 6 autres, et ont touché 420 837 individus, soit 75 747 ménages, répartis dans 34 circonscriptions administratives de notre pays.
Face à cette situation, le gouvernement a mobilisé une enveloppe globale de 4 milliards 250 millions de francs CFA pour venir en aide aux sinistrés. En complément, des dons en nature ont été offerts par le corps diplomatique, le système des Nations unies, et divers partenaires techniques et financiers. Parmi ces contributions, la Chine s’est distinguée par un don financier de 100 000 dollars, soit environ 60 millions de francs CFA, destiné à soutenir les efforts humanitaires.
Le Conseil des ministres a pris acte de ces actions et a exprimé sa solidarité avec les populations affectées. Il a également exhorté les services compétents à renforcer les mesures préventives, en particulier en prévision des fortes pluies attendues à partir d’octobre 2024, pour éviter de nouvelles tragédies.
Dans un second temps, la ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, a présenté un projet ambitieux visant à renforcer l’inclusion et l’autonomisation des personnes vulnérables.
Ce programme national de transferts sociaux monétaires, inscrit dans la politique nationale de l’action sociale pour la période 2023-2026, a pour objectif de réduire la pauvreté, la vulnérabilité et les inégalités, tout en renforçant les capacités productives des bénéficiaires afin de favoriser leur autonomisation.