Une augmentation du budget annuel alloué à l’Université Marien Ngouabi (UMNG), c’est ce que réclame le collège intersyndical de cet établissement universitaire pour un meilleur fonctionnement dans une déclaration rendue publique le 24 janvier dernier.
Le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (Sypenes), le Syndicat national de l’Université (Synalu) ainsi que le Syndicat des enseignants du supérieur privé (Synesup) composant le collège intersyndical de l’UMNG, exigent la prise en compte de leurs revendications par le gouvernement.
Il s’agit notamment d’augmenter le budget annuel alloué à l’Université Marien Ngouabi (UMNG) qui permettra de verser régulièrement aux enseignants les primes de suivi des étudiants, de surveillance des examens et d’encadrement des mémoires et thèses de doctorat.
« L’augmentation du budget permettrait de gérer au mieux les onze établissements. Une partie de ce budget sera consacrée à solder la dette sociale. Il s’agit, entre autres, du paiement des enseignants vacataires », souligne la déclaration.
Le collège intersyndical de l’UMNG réclame aussi l’application intégrale, à compter de ce mois, du statut particulier de l’UMNG dont le dossier est avancé.
« La ministre de l’Enseignement supérieur s’est engagée à faire le plaidoyer auprès du Premier ministre, aux fins de la tenue, au plus vite, d’un comité interministériel pour que le budget attribué à l’UMNG permette de faire appliquer intégralement le statut particulier du personnel. Il est inconcevable qu’un statut particulier signé depuis 2012 par le chef de l’Etat peine à connaître une application intégrale », relève la déclaration.
L’apurement du reliquat du premier protocole d’accord du 1er août 2019 ainsi que le paiement des heures diverses dues au titre des années 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 et 2021-2022 figure également sur la liste des revendications.
