Le site d’Aubeville, situé à Madingou, dans le département de la Bouenza, est au cœur d’un projet ambitieux visant à offrir un cadre de réinsertion et de formation pour les jeunes déscolarisés. Ce mardi 27 août 2024, une délégation des partenaires du système des Nations Unies, conduite par le ministre en charge de la Jeunesse, Hugues Ngouélondélé, a visité le chantier, exprimant son admiration pour les avancées réalisées.
Lors de cette visite, Chris Mburu, coordonnateur des agences du système des Nations Unies, et Adama Dian Barry, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), ont réaffirmé leur engagement à soutenir ce projet ambitieux. Ils ont souligné l’importance de cet effort, et ont promis une attention particulière à Aubeville pour accompagner le ministère dans la concrétisation de cet objectif.
“Chris Mburu, coordonnateur des agences du système des nations unies, madame Adama Dian Barry représentante résidente du Pnud, ont réitéré leur engagement à soutenir ce projet jusqu’à sa concrétisation. La promesse à été faite, après une analyse profonde des données et des dossiers du site d’Aubeville”, a indiqué le ministère en charge de la Jeunesse.
Le chantier d’Aubeville a impressionné les convives par la qualité et l’ampleur des travaux déjà réalisés. Plus d’une trentaine de maisons ont été érigées, répondant aux normes de construction exigées.
En outre, le site comprend des salles de formation, un amphithéâtre, des dortoirs, des réfectoires, un héliport, ainsi qu’un espace dédié à la pratique sportive. Une vaste étendue de terre est également prévue pour des expérimentations en agriculture, offrant ainsi un cadre complet destiné à accueillir environ 400 jeunes déscolarisés.
Gon Myer, représentant et directeur Pays du Programme alimentaire mondial (Pam), a également exprimé son soutien, comparant l’importance du projet d’Aubeville à celle des cantines scolaires déjà en place dans le département de la Bouenza. Il a salué les efforts du ministre de la Jeunesse pour atteindre ce niveau de réalisation, tout en insistant sur la nécessité d’accorder une attention particulière à ce projet.
Cependant, malgré les progrès impressionnants, des défis subsistent. La disponibilité des ressources hydriques et électriques reste une priorité pour finaliser le projet. Les experts sur le terrain attendent des financements pour lancer ces travaux essentiels, afin de rendre le site pleinement opérationnel.
En rappel, le centre d’insertion et de réinsertion des jeunes (CIRJ) d’Aubeville est le fruit d’une volonté de réhabiliter les jeunes en conflit avec la loi, communément appelés « bébés noirs », en leur offrant une formation civique, morale et professionnelle.