La République du Congo a reçu un soutien financier de 500 000 dollars de la part de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) pour les agriculteurs touchés par les récentes inondations dans plusieurs départements de notre pays.
L’accord de coopération technique, signé le mardi 9 juillet à Brazzaville entre Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante résidente de la FAO, et Irène Mboukou-Kimbatsa, ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, vise à fournir une assistance directe aux communautés touchées.
Ce financement est destiné au projet d’Appui d’urgence aux victimes des inondations dans les départements du Pool, de la Cuvette, et de la Likouala, pour une durée d’un an (de juin 2024 à juin 2025). Ce projet permettra de soutenir 2 000 ménages en leur fournissant des semences de boutures saines de manioc, des filets et kits de pêche, des outils aratoires, des kits d’élevage, ainsi que des kits de purification d’eau.
Les départements visés ont subi d’importants dégâts lors des inondations de décembre dernier, entraînant la perte de vastes étendues de cultures essentielles pour la sécurité alimentaire locale. Cette initiative vise à restaurer la capacité agricole des communautés affectées et à prévenir les crises alimentaires dans ces régions sensibles.
Lors de la cérémonie de signature, la ministre a souligné l’importance de cette assistance pour répondre aux besoins immédiats des agriculteurs.
« Nous avons trouvé avec la Fao la réponse à donner à ces agriculteurs. Si nous ne produisons pas, nous ne pourrons pas assurer l’alimentation de la population« , a-t-elle déclaré.
Pour Yannick Ariane Rasoarimanana, ce financement permettra de mettre en œuvre un système de relèvement axé sur la prévention des catastrophes et l’intervention précoce.
« L’action anticipée modifie notre gestion des catastrophes. Agir avant les crises, c’est protéger la vie et les moyens de subsistance« , a-t-elle souligné.
En rappel, 1 790 968 personnes sont affectées par les inondations, c’est ce qui ressort de la séance de restitution de l’évaluation rapide sur les inondations menée conjointement par le gouvernement et les agences du système des Nations Unies au Congo le 26 janvier dernier.